Le chou, quel qu’il soit, peut se consommer dans son intégralité ou presque ! 🙂 Il n’y a en effet pas que les fleurettes 🥦 (chou-fleur, romanesco, brocoli) et les belles feuilles qui constituent la boule de chou (frisé, paumé, lisse, rouge…) qui se mangent. Et ça c’est une excellente nouvelle pour votre porte-monnaie !

Éviter le gaspillage, c’est pouvoir consommer le produit acheté au maximum, sans en perdre une miette, réaliser potentiellement deux repas au lieu d’un avec le produit en question (en tout cas en avoir plus à manger), et ainsi pleinement rentabiliser son achat, voire faire des économies.

Les troncs

Les troncs, autrement appelés pieds ou trognons de chou, sont délicieux ! Derrière la peau qui les entoure, assez dure, épaisse et fibreuse, se cache un cœur juteux, tendre et tout doux (comme pour le fenouil d’ailleurs). Perso j’adore. 😊

N’hésitez donc pas à retirer la peau du tronc, mais plus haut, vers les sommités florales lorsqu’il s’agit de choux « fleuris », la peau est plus fine et tendre et peut donc être conservée.

Cuisinez la chair à l’intérieur, exactement comme un autre légume, aussi bien crue que cuite. Elle pourra être râpée façon rémoulade, venir intégrer une salade de crudités, pourquoi pas mélangée à des carottes. Elle pourra également être dégustée à la vinaigrette, être coupée en petits cubes pour aller patauger dans une soupe, ou encore pour garnir une quiche…

Vous pouvez par exemple réaliser une salade de troncs de chou et carottes : épluchez le(s) tronc(s) et râpez-les. Pour les carottes, vous pouvez conserver la peau si elle est jeune (fraîche) et pas trop épaisse. Râpez-les également. Préparez une sauce au yaourt avec un peu de moutarde, de sel et de poivre. Ajoutez-y, si vous le souhaitez, quelques herbes aromatiques (persil, ciboulette, coriandre, cerfeuil…). Mélangez le tout et placez au frais 1 heure avant de déguster.

Les feuilles et tiges

Les feuilles « extérieures » peuvent être émincées et cuites à l’eau bouillante ou à la vapeur jusqu’à tendreté, ou être revenues avec un peu d’huile puis cuites à l’étouffée avec un fond d’eau. Elles peuvent intégrer des soupes, des poêlées de légumes, venir agrémenter du riz, un couscous, être dégustées tièdes à la vinaigrette avec d’autres légumes (patate douce, poireau 😋)…

Évitez juste les feuilles, ou les parties de feuilles, les plus grosses, plus dures et filandreuses. Celles-ci, on les réserve au compost, au lapin 🐇… ou au bouillon de légumes déshydraté maison auquel peu de choses résiste, y compris la peau du tronc (cf plus haut). 😀

Généralement je sépare les feuilles de leur tige, pour pouvoir émincer convenablement les feuilles d’un côté, les tiges de l’autre. Cela me permet aussi de pouvoir adapter leur (temps de) cuisson, voire de les cuisiner de deux manières différentes. Si la tige a une peau très épaisse, il sera judicieux de l’éplucher pour plus de tendreté.

La seule exception à la règle est le chou Kale, dont les tiges sont vraiment, vraiment dures, et dont on consomme normalement uniquement les feuilles. Du coup, la tige va directement nourrir mon compost ou ma réserve de « déchets » au congélateur pour pouvoir ensuite réaliser mon bouillon de légumes en poudre.

En gros, considérez toutes ces parties comme des légumes à part entière et utilisez-les comme vous utiliseriez un légume !

Et vous, consommez-vous l’intégralité de vos choux ? Si oui, comment les cuisinez-vous ? Partagez vos recettes en commentaires ! 😀

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