Alimentation, Écologie et zéro déchet

Février sans supermarché

C’est le retour du challenge « Février sans supermarché » ! Il s’agit originellement d’une initiative suisse, lancée en 2016 si je ne dis pas de bêtise, qui s’est étendue depuis à d’autres pays, tels que la France.

Comme chaque année, le défi consiste à essayer de ne pas se rendre dans un supermarché durant tout le mois de février.

Voyons ensemble dans quel but ce défi a été initié. 🤓

Des légumes frais et de saison sur un plan de travail, achetés au marché.

Pourquoi « février sans supermarché » ?

Le but est d’inviter à tester de nouvelles habitudes de consommation plus vertueuses et, idéalement, de les conserver par la suite, afin de soutenir les commerces indépendants, bio, de vrac, les petits producteurs locaux, les circuits courts.

Je vous l’ai toujours dit : nous pouvons être des consomm’acteur·ices, c’est-à-dire acteur·ices de notre consommation. En votant par nos achats.

C’est encore l’un des rares « pouvoirs » que nous avons en tant que citoyen·nes, que l’on ne pourra pas nous enlever, et qui est essentiel pour faire perdurer les petits commerces dont la situation est souvent précaire face à la grande distribution aux pratiques peu éthiques.

Qui plus est, les petits commerces indépendants, le marché, sont aussi créateurs de lien social. On y va une fois, deux fois, trois fois, on s’habitue à voir les mêmes personnes qui nous accueillent, nous renseignent, on commence à discuter, à sympathiser. On s’y sent bien et on prend plaisir à y retourner.

Où peut-on faire ses courses sans supermarché près de chez soi ?

Il existe de nombreuses possibilités pour éviter de se rendre en grande surface. Boulangerie, boucherie, fromagerie, poissonnerie, épicerie de quartier, épicerie coopérative et participative telle que Nice coop’, marché ou groupement de producteurs, achats à la ferme, à la Ruche qui dit Oui !, auprès d’une AMAP (il y a souvent une liste d’attente, mais faites de février le mois du lancement !), etc.

Pour aller plus loin, je vous invite à lire mon article de 2020 : « 7 façons de soutenir nos paysans et de consommer local ».

Des habitudes plus écolos

Grâce à ces circuits, il est souvent possible de générer moins de déchets d’emballage : on achète à la coupe, en vrac, et si possible en apportant ses propres contenants réutilisables (n’ayez pas peur, il y a une loi stipulant que le commerce doit les accepter, à partir du moment où ils sont propres et adaptés à un usage alimentaire, évidemment). C’est également aussi souvent l’opportunité de manger plus de saison.

Pas de pression !

Bien sûr, ne vous obligez pas coûte que coûte à ne pas mettre du tout les pieds dans un supermarché pendant le mois. Mais prenez conscience de vos habitudes et voyez ce que vous pouvez changer sans trop de contrainte.

C’est comme pour la démarche zéro déchet : c’est un idéal, l’idée étant de s’en rapprocher du mieux que l’on peut, sans se mettre pour autant la pression ou des bâtons dans les roues !

Selon son lieu d’habitation, sa situation professionnelle, familiale, de santé, etc., chaque personne a des contraintes personnelles et n’aura ainsi pas les mêmes possibilités.

Mais une seule chose à retenir : un peu est mieux que rien du tout ! 😉

Un pique-nique zéro déchet.

Une prise de conscience

Ce défi est peut-être aussi l’occasion de se poser un instant et de réfléchir à nos modes de vie et de consommation.

Est-ce que cela est bon pour ma santé ? Pour la planète ? À qui va mon argent ? Est-ce que le supermarché où je vais faire mes courses a des valeurs, des engagements ? Est-ce qu’il se soucie de rémunérer correctement ses fournisseurs producteurs ? Le local/le bio est-il privilégié ? Quels sont mes réels besoins ?

Il y a tout un tas de questions que l’on peut se poser pour devenir un·e consomm’acteur·ice. 😌

Et si on élargissait les options ?

Et pourquoi pas également tenter le troc entre voisin·es ou habitant·es d’un même coin ?

L’autre jour, j’ai échangé un bien dont je n’avais pas l’utilité contre 10 œufs frais de poules de l’arrière-pays ! 😊 Dernier exemple en date, mais il y en a eu d’autres, comme la fois où j’ai récupéré par le biais du troc des poireaux du jardin, ou encore des noisettes et de la verveine, également du jardin.

Je passe personnellement par un groupe Facebook de troc local. Vous en avez peut-être un similaire dédié à votre ville/département. Si ce n’est pas le cas, pourquoi n’en créeriez-vous pas un ? 🙃 Sinon, il y a d’autres possibilités !

Alors, qui a envie de tenter de relever le défi, ne serait-ce qu’en changeant un tout petit peu certaines de ses habitudes ? 🤚

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