Écologie et zéro déchet

Économiser de l’énergie avec son four

Si, comme moi, vous aimez cuisiner, vous devez certainement utiliser régulièrement votre four. Mais il y a de bonnes pratiques à adopter pour optimiser son utilisation, économiser de l’énergie et ainsi faire des économies (de sousous !). Comme je le dis toujours : ce sera bon pour votre porte-monnaie, et bon pour la planète !

Le préchauffage du four est-il indispensable ? Combien de temps à l’avance dois-je le mettre à préchauffer ? Y a-t-il d’autres astuces à connaître pour éviter de gaspiller de l’énergie avec son four ? Je vous dis tout dans cet article !

Mea culpa

Je ne mets jamais mon four à préchauffer dès le début d’une recette. Et lorsqu’il s’agit d’une recette réalisée juste pour moi, que je ne vais pas partager sur le blog, soit je ne préchauffe pas du tout mon four, soit je le préchauffe juste 10 minutes maximum avant d’enfourner, quand j’ai quasiment fini la recette.

Cependant, toutes ces dernières années, j’ai bien indiqué dans toutes les recettes que j’ai pu partager de préchauffer le four. Je ne l’indique jamais à l’étape 1 de la recette comme beaucoup le font, mais généralement à la dernière étape, mais quand même… J’ai suivi la « norme », la « règle » comme quoi il faut indiquer de préchauffer le four quand on partage une recette, quelle qu’elle soit. Et je pensais aussi qu’en ne préchauffant pas, je ne faisais vraisemblablement pas comme il fallait. Bullshit. Note pour plus tard : se faire confiance.

Il y a en effet des recettes où, contrairement à ce qu’on nous laisse croire, le préchauffage n’est pas une obligation pour la réussite de ladite recette. Il suffit juste de compter les X minutes de cuisson recommandées, non pas à partir du moment où vous enfournez, mais à partir du moment où le four est chaud (arrive à bonne température). Le mien sonne à ce moment-là. Si ce n’est pas le cas de votre four, observez !

Avec un peu de pratique, il est en effet très facile de savoir à quel moment votre plat est cuit. Une lame de couteau plantée au centre d’un gâteau qui en ressort propre signifie que le gâteau est cuit. Si vous la plantez dans des légumes au four et qu’elle s’enfonce facilement, c’est également signe que les légumes sont cuits. Une pâte (tarte, biscuits…) qui devient dorée, un gratin qui a gratiné (et dont vous aurez vérifié la cuisson à cœur avec la lame d’un couteau), c’est cuit !

Bref, dorénavant, je vais essayer de penser à ne plus vous indiquer de préchauffer le four si cela n’est pas indispensable, voire éventuellement à préciser qu’il n’est pas nécessaire de le préchauffer trop tôt le cas échéant. Changeons les habitudes ! 💪

Mais sinon, voici un mémo qui pourra vous servir de base.

Quand faut-il préchauffer son four ?

S’il n’est pas nécessaire en tout temps, le préchauffage reste quand même important dans les cas suivants :

  • les pâtes qui vont lever, comme les gâteaux, madeleines, pains, pizzas, etc., qui comportent de la levure. Un choc thermique permet à la pâte de bien gonfler ;
  • la viande rouge, pour la saisir ;
  • (soi-disant) les légumes, pour obtenir une sorte de croûte en surface, tout en restant moelleux à l’intérieur (mais je n’en suis pas convaincue, et/ou je me dis qu’on peut se passer de la croûte dans de nombreux cas ^^)

Un préchauffage 10 minutes avant d’enfourner suffit généralement largement à atteindre 180 °C / 200 °C. Ce qui veut dire que ça peut aussi être moins. Tout dépend de votre four. Faites le test une fois en chronométrant combien de temps il met à atteindre la température souhaitée et notez-le pour les prochaines fois ! Vous pouvez le faire avec chaque température de cuisson que vous avez l’habitude d’utiliser.

Quand peut-on économiser de l’énergie sans préchauffer ?

Le préchauffage est inutile, voire déconseillé, pour :

  • les viandes blanches, qui n’aiment pas les chocs thermiques et qui vont se dessécher. Au besoin, montez la température vers la fin de la cuisson pour faire dorer la peau de votre poulet par exemple. Je mettrais aussi les poissons dans cette catégorie-là ;
  • les tartes, quiches, tourtes (les avis divergent, je retesterai pour voir ^^) ;
  • les gratins, lasagnes, etc. ;
  • les plats mijotés, à la cuisson lente et douce ;
  • le granola maison ;
  • la torréfaction de fruits secs ;
  • les biscuits sans levure ;
  • réchauffer un plat, pour lequel il est préférable d’y aller en douceur, au lieu de l’agresser par une forte température.

P.S. : oui, j’ai parlé de viande et de poisson dans cet article, alors que je suis végétarienne, même très axée sur la cuisine végane. Et non, je n’aime pas particulièrement parler de viande et de poisson, et c’est ainsi plutôt rare. MAIS, ce n’est pas parce que moi j’ai fait ce choix alimentaire que tout le monde l’a fait ! Et ce blog, ainsi que mes astuces, sont là pour profiter à tout le monde. 😌

Autres tips pour utiliser son four de manière plus écolomique

Hormis la question du préchauffage, il y a d’autres gestes que nous pouvons adopter pour utiliser notre four de manière plus responsable, efficace et économique, comme par exemple :

  • éviter de l’ouvrir trop souvent lorsqu’il est en marche, pour éviter de perdre des degrés ;
  • parfois, il est possible d’arrêter le four un peu avant la fin de la cuisson et de laisser le plat terminer de cuire tranquillement avec la chaleur résiduelle ;
  • éviter d’utiliser le four pour décongeler les aliments. Essayer d’anticiper en les sortant du congélateur la veille ou au moins le matin pour le soir. Certains ne nécessitent d’ailleurs pas forcément de décongélation avant utilisation ;
  • profiter de son four allumé pour cuire plusieurs plats en même temps, au lieu de l’allumer un jour pour un plat, puis le lendemain ou même quelques heures après pour un autre. Réchauffer un plat par la suite au besoin sera dans la grande majorité des cas moins long et donc moins énergivore que de le cuire. Certains plats/parts de plat peuvent même être doucement réchauffés dans une sauteuse ou une casserole par exemple. D’autres sont également très bons froids ;
  • ne pas garder la lumière du four allumée pendant toute la cuisson, c’est inutile, c’est pas ça qui va faire que ça cuira mieux. 😉 Ne l’allumer qu’au besoin, pour voir où en est la cuisson du plat  ;
  • éviter d’utiliser le système d’auto-nettoyage du four (catalyse, pyrolyse…) mais privilégier un nettoyage manuel plus régulier à l’huile de coude (avec des produits écologiques). Le système catalyse nécessite un four allumé à minimum 200 °C et ne suffit souvent pas à tout bien nettoyer. Il faut alors terminer par un nettoyage à la main. Avec la pyrolyse, on peut atteindre jusqu’à 500 °C. C’est plus efficace, certes, mais cela engendre une consommation d’énergie encore bien plus importante. Il existe sur les fours les plus récents des systèmes dits plus écologiques. Mais si l’on peut se passer d’allumer le four juste pour le nettoyer, cela me semble encore la meilleure alternative.
  • en hiver, le laisser ouvert quand on vient de terminer une cuisson permet de réchauffer la pièce gratuitement !

Voilà, j’espère que cet article vous aura été utile !

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