Oui, vous avez bien lu : je suis une impostrice. Ou du moins je souffre de ce syndrome de l’imposteur qui affecterait 70 % de personnes à au moins un moment de leur vie*.
Le syndrome de l’imposteur, c’est quoi ?
Vous savez, c’est cette petite voix dans votre tête qui vous serine : « Tu n’es pas à ta place. Tu n’es pas légitime. D’autres font mieux que toi. Tu n’es pas méritant(e). Gnagnagna ».
Vous pouvez faire partie de la team « Ce que je fais est trop simple, « bateau », pour mériter une quelconque attention, et alors n’imaginons même pas d’être payé(e) (correctement) pour ! », ou encore de la team « J’ai peur de réussir, de ce que ça pourrait impliquer, du coup je n’arrive pas à développer mon plein potentiel ». Je me retrouve dans les deux cas : jackpot ! 😅
Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur pensent tromper les autres sur leurs vraies facultés et vivent ainsi avec la crainte permanente d’être démasquées.
Personnellement, je doute constamment de ma valeur, de la valeur de mon travail. Je me sous-estime. Je suis une éternelle insatisfaite. J’ai un esprit très critique envers moi-même. Les autres sont toujours plus ceci, plus cela, plus mieux. Je ne me sens pas légitime : en tant que blogueuse engagée. En tant qu’auteure de livres. En tant que créatrice culinaire. En tant que tout. J’ai toujours beaucoup de mal à fixer des prix, à donner à mon travail, mes compétences (et donc à moi-même) une juste valeur.
Toujours peur de déranger, de décevoir ou de mal faire, de ne pas être assez compétente. Je m’excuse de ce que je suis.
Pour me sentir légitime, il faudrait que je sache absolument tout sur un sujet, que je le maîtrise à fond. Et encore, me connaissant, je ne sais pas si cela suffirait (si tant est que ce soit possible de connaître un sujet sur le bout des doigts).
Cette peur de l’échec, de décevoir, nous ferme des portes : nous refusons des opportunités qui s’offrent à nous car nous les voyons comme des épreuves insurmontables alors qu’elles pourraient être formatrices, source d’apprentissage, et pourraient nous faire prendre conscience de ce que nous sommes réellement capables.
Voir le bon côté et passer à l’action pour lutter contre le syndrome
Se poser les bonnes questions pour affirmer sa position et se sentir à sa place peut aider :
Est-ce que ce que je fais, ça a du sens ? Pour moi ? Pour les autres ? Est-ce que je leur apporte quelque chose d’utile ? De bons conseils ? Est-ce que je les aide, d’une quelconque manière ? Est-ce que j’ai des retours positifs ? Est-ce que les gens me contactent d’eux-mêmes ?
Si la réponse à ces questions est OUI, alors il n’y a aucune raison de se sentir illégitime !
Même si c’est dur, c’est en passant à l’action, en avançant, en écartant les barrières (que l’on se crée soi-même), que l’on va peu a peu progresser, prendre confiance et se sentir légitime et à sa place.
Il faut donc pratiquer le plus possible ce pour quoi on se sent illégitime. Il n’y a qu’avec l’expérience qu’on devient expérimenté ! CQFD.
Cela nous permettra de gagner en assurance, en estime de soi. De nous sentir davantage à notre place, et non plus comme un imposteur ou un usurpateur.
Bref, assumer qui l’on est pour pouvoir avancer.
Plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas ? 😁
Pour aller plus loin, je vous invite à vous rendre sur le site L’Anti-syndrome de l’imposteur d’Aurélie da Silva, coach accompagnant les personnes atteintes de ce trouble.
* Le complexe d’imposture : Ou comment surmonter la peur qui mine votre réussite, Pauline Rose Clance, édition Flammarion (1992).
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