Saviez-vous que les plantes qui poussent à l’état sauvage dans la nature ont un taux de nutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments…) nettement plus élevé que celui des plantes cultivées, et donc un intérêt pour la santé également supérieur ?
Aller à la cueillette des plantes sauvages comestibles vous permettra ainsi d’obtenir des aliments sains et gratuits, qui ne vous auront « coûté » qu’une balade dans la nature (le calvaire ^^), bonne pour votre santé également. Je ne sais pas vous, mais moi j’ai toujours aimé joindre l’utile à l’agréable, alors quand je peux m’aérer/me dépenser et en plus ramasser du manger sans rien dépenser (ok, elle était facile celle-là 😋), il n’en faut pas plus pour me mettre en joie !
La nature a tellement de choses à nous offrir, qu’il est vraiment dommage de passer à côté ! Et puis, cela met de l’originalité dans nos assiettes et permet d’épater les convives. 😉
Bien entendu, il faut toujours veiller à ne pas nuire à la plante, à ne pas récolter l’intégralité de ces fleurs ou feuilles, si l’on veut qu’elle puisse repousser, résister à notre passage, et bien faire attention à ne pas cueillir n’importe quoi car, si la majorité des plantes sont comestibles (et oui !), se tromper une fois pourrait avoir de graves conséquences, voire être fatal. Personnellement, je ne m’y connais que moyennement, mais cela fait des années que je souhaite apprendre à reconnaître davantage de plantes sauvages comestibles. Et cela suit doucement son cours.
J’étais déjà familière avec plusieurs sortes de champignons, grâce à mes parents qui m’ont initiée à leur cueillette dès l’enfance ; je connaissais aussi les asperges, l’ortie, le cynorhodon, la bourrache, les arbouses, les châtaignes, que je récoltais également avec eux, de même que les mûres sauvages, les fraises des bois, les framboises et les myrtilles, ainsi que les fleurs d’acacia, délicieuses en beignets ou dans des pancakes, sans compter les herbes de Provence, avec lesquelles on peut réaliser des gelées. Mais pour le reste, les « mauvaises herbes » comme on dit, mes connaissances n’ont jamais été très développées et j’ai encore beaucoup à apprendre.
Ceci étant, je suis aujourd’hui capable de reconnaître de nouvelles plantes telles que le poireau sauvage, le silène enflé, que je cuisine par exemple sous forme d’omelette ou de pommes de terre farcies, le nombril de Vénus, dont je me régale farci de fromage de chèvre frais, le pourpier, que je déguste en salade, ou encore la roquette sauvage, à ajouter au dernier moment sur une pizza ou dans des pâtes avec une brunoise de tomates crues, de l’ail et de l’huile d’olive…
À gauche, un bouquet de silène enflé ; à droite, des fleurs de roquette sauvage |
Ce qui m’a aidée ? Ou devrais-je plutôt dire : ceux qui m’ont aidée ? Mon frère, qui s’y connaît extrêmement bien dans le domaine, et mes amis Marie-Christine Lemayeur et Bernard Alunni, deux passionnés (surtout Marie-Christine, une vraie pipelette quand il s’agit de parler de plantes ^^) qui ont écrit deux livres sur le sujet, que je vous recommande si vous habitez dans les Alpes-maritimes, car ils recensent bon nombre de plantes sauvages et comestibles du département, plantes que l’on peut trouver en forêt/montagne/etc. (Sauvages et Gourmandes) mais aussi dans son jardin (Sauvages et Belles du jardin), avec recettes et photos à l’appui, ainsi que la période à laquelle vous pouvez les cueillir. 👌
Bref, allons cueillir des plantes sauvages, pour nous nourrir différemment, en harmonie avec la nature et dans le respect de celle-ci. 😏
Moi aussi ça m'intéresse beaucoup, mais je ne m'y connais que très moyennement : bourrache, ail des ours, orties, c'est à peu près tout ! J'habite en bord de mer donc je récolte aussi des algues.
Rhaaa, tout le monde parle de l'ail des ours mais moi je n'en trouve pas par chez moi !