Cet article, j’ai mis longtemps, très longtemps à le pondre. Par peur de ne pas faire passer le bon message, de ne pas avoir les mots justes… Il a, pour tout vous avouer, bien failli ne jamais sortir. Plus d’une fois je me suis dit : « je jette mon brouillon, cet article n’est pas bon. Je n’aime pas la manière dont je l’ai écrit. Je n’arrive pas à coucher sur papier ce que je veux exprimer ». Mais pour autant, le sujet me semblait intéressant, et j’avais très envie de partager mes considérations avec vous. Alors j’ai ressorti mon brouillon, l’ai retravaillé à plusieurs reprises, et voici ce qu’il en est sorti. 😏
Un jour où je lisais un magazine, je suis tombée sur une phrase, écrite en très grosses majuscules blanches sur fond rouge : « DÉPÊCHONS-NOUS DE PRENDRE NOTRE TEMPS ».
Cela a immédiatement résonné en moi car depuis un moment déjà, c’est exactement ce que j’essaie de faire : prendre du temps. Pour moi, pour me ressourcer, me détendre, me faire plaisir, voir des amis, la famille… me reconnecter avec moi-même ou avec la nature quand le besoin s’en fait sentir… prendre le temps de ne rien faire, simplement rêvasser, c’est important aussi… prendre le temps de vivre, tout simplement, en sachant apprécier et profiter pleinement de toutes ces petites choses du quotidien qui nous entourent et auxquelles nous ne faisons plus attention. Pour ne pas passer à côté de la/ma vie.
Se démener sans relâche au travail, gaspiller un temps précieux dans les transports pour s’y rendre (ce n’est pas mon cas mais ça l’est pour de nombreuses personnes), en ne vivant finalement que pour cela, au détriment de tout ce que constitue la vie, bien plus riche qu’un simple travail permettant de gagner de l’argent, c’est pour moi perdre son temps.
L’argent ne fait pas le bonheur
La « richesse » obtenue en travaillant n’égale en rien celle que nous procure la vie quand on veut bien s’y intéresser vraiment. Et pas besoin de gagner des mille et des cents pour être riche. La richesse comme je l’entends, c’est l’abondance de petits bonheurs, aussi simples soient-ils, d’expériences, de découvertes, de partages et de rencontres. C’est ce genre de choses. Et pas ce qu’il y a sur mon compte en banque. Même s’il est vrai qu’il est toujours rassurant de savoir que l’on a un petit pécule pour subvenir à ses besoins et aux éventuels frais imprévus, je ne vais pas vous mentir.
Mais de très nombreuses personnes pensent que si l’on ne passe pas le plus clair de son temps à travailler pour ramener de l’argent à la maison, on ne peut pas s’en sortir et vivre correctement. Beaucoup sont d’ailleurs très étonnées lorsqu’elles apprennent combien je gagne, en s’exclamant : « Mais comment tu fais ?!? ». Eh bah, je vis modestement et je le vis très bien. 😉 Je n’ai pas de gros besoins, je ne suis pas dépensière, je fabrique beaucoup de choses moi-même (biscuits, pains, confitures… déodorant, produit ménager, décorations…). Bref, je me contente de peu. C’est ça le secret : savoir se contenter de peu, être satisfait de ce que l’on a, sans chercher à avoir toujours plus, toujours mieux. En revanche, peu ne veut pas dire médiocre, et j’attache ainsi une certaine importance à la qualité, et notamment en matière d’alimentation, puisque je ne consomme que des produits bio/non traités/issus d’une agriculture raisonnée.
Le choix de moins travailler
Si au début, le fait de ne pas travailler « beaucoup » , et par conséquent de ne pas gagner beaucoup d’argent (même si quelques rares personnes parviennent à gagner beaucoup en travaillant peu dans ce monde ^^), n’était pas quelque chose de souhaité de ma part et a souvent été source de stress, aujourd’hui c’est un choix assumé, et je me dis finalement que cette époque pas très cool, où je me demandais toujours de quoi serait fait mon lendemain et où je faisais hyper attention à mon argent, me privant de beaucoup de choses, a contribué au cheminement qui a pu se faire dans ma tête au fil des ans, me conduisant à accepter la situation – et même à l’apprécier –, à nettement atténuer ma peur de manquer d’argent, et à changer ma perception de la vie et de mes soi-disant besoins. J’ai vu que je pouvais très bien vivre en gagnant peu.
Je pense que travailler moins (ou différemment) permet de vivre mieux. On ne voit plus les choses de la même manière, toute notre philosophie de vie change peu à peu. Personnellement, je veux avoir le temps d’aller faire mon marché, de cuisiner tous mes repas sans avoir à acheter du tout prêt qu’il n’y a qu’à réchauffer, je veux avoir le temps de lire car j’adore ça et que j’apprends plein de choses en lisant, je veux avoir le temps d’aller me balader avec le Doudou, de m’occuper correctement de mon blog, de faire de belles rencontres, de garder une âme d’enfant… De regarder par la fenêtre, d’observer un papillon voleter ou encore de sentir le parfum des fleurs ! Et pour tout cela, il faut prendre le temps. C’est ainsi ce que j’ai choisi de faire.
Mais précisons une chose, qui a son importance : travailler moins, ou différemment, comme je l’ai dit, ne signifie pas glander toute la journée ! Cela peut-être une réduction minime, une modification de son planning, une manière différente d’aborder son travail, je ne parle nullement de plaquer son job ! En plus de mon travail « officiel » , je peux vous assurer que je fais énormément de choses en une journée. Mais j’essaie d’intégrer plus de choses qui m’épanouissent davantage, et où je me sens peut-être aussi plus utile. Après, de vous à moi, si je pouvais vivre de mon blog et d’activités liées (écriture d’articles écolos, photos, publication de livres, création de recettes pour des marques…) ce serait le top, parce que pour le coup, ce serait vraiment joindre l’utile à l’agréable, combiner un travail qui serait rémunéré (mon blog ne me permet aucunement de vivre pour le moment) à cette passion et cette envie de partager sur la cuisine et l’écologie, qui je l’espère apportent quelque chose à ne serait-ce qu’une poignée de personnes. (Diiiites, il vous apporte quelque chose mon blog ou pas ? 😶)
Au fil des ans, j’ai ainsi pris conscience qu’il faut prendre le temps, et non pas l’inverse, même si je n’arrive pas toujours à mettre cela en pratique et que je reporte souvent certaines choses à plus tard, par « manque » de temps pour les faire au moment présent, telles que me poser quelques instants pour me détendre quand je suis stressée. En ce qui me concerne, ce manque de temps est finalement une excuse. Je sais qu’il ne tient en réalité qu’à moi d’arrêter ce que je suis en train de faire et prendre 10 minutes pour me détendre. Mais bref, la prise de conscience est déjà un grand pas. 😌
Je pense sincèrement que pour beaucoup d’entre nous, il est possible de lever un peu le pied au niveau de l’activité qui nous permet de subvenir à nos besoins. Je suis persuadée, de par ma modeste expérience, que vivre de manière plus lente, à un rythme moins effréné, est gage d’une meilleure vie, plus pleine et harmonieuse.
Il est bien évident que travailler moins – et a priori gagner moins – n’est pas envisageable pour tout le monde. Je suis consciente que j’ai de la chance d’y parvenir pour de nombreuses raisons diverses et variées, et je sais que beaucoup de gens vivent malheureusement dans la précarité et n’ont pas d’autre choix que de travailler dur pour s’en sortir. 😢 Je sais ainsi que cela peut être considéré comme un luxe. Néanmoins, je pense aussi que beaucoup de personnes pourraient sauter le pas si elles s’en donnaient les moyens, notamment en ayant une vie plus simple, avec une envie d’acheter un peu plus contenue, par exemple. 😉
Adopter la slow life
Je pense que d’une manière générale, ralentir le rythme est nécessaire à notre bien-être, que ce soit au boulot ou dans tout le reste. J’ai beaucoup mis en avant le travail, il est vrai, car c’est semble-t-il le point névralgique pour beaucoup de personnes, mais cela s’applique à tous les domaines de notre vie. En adoptant la slow life, vous allez apprendre à redéfinir vos priorités, redécouvrir la vie sous un autre œil, réduire votre stress, et votre qualité de vie sera accrue. En ce qui me concerne, je me trouve également beaucoup plus productive, mais aussi plus créative, depuis que je vis plus lentement. Lentement ne veut pas dire aller à deux à l’heure, adopter un rythme de tortue, ou être fainéant. Cela veut simplement dire prendre le temps de faire les choses, apprécier ce que l’on fait, vivre pleinement le moment présent, sans se dépêcher de terminer quelque chose pour passer à une autre. Aujourd’hui, dans le tumulte de la vie du XXIe siècle, où tout change en un claquement de doigt (on en est à quelle numéro d’iPhone, rappelez-moi ?), ralentir le rythme, prendre son temps, semble quelque peu contradictoire. Oui mais voilà : je ne voudrais pas être alarmiste ou pessimiste, mais le monde ne va pas fort si je ne m’abuse ? Alors je crois que ça ne peut pas nous/lui faire de mal que d’essayer de changer. 😌
Quant au dicton « Le temps, c’est de l’argent » , il peut aller se faire voir et devrait plutôt être remplacé par « Le temps, c’est de la liberté ». 😉
Le temps est précieux, il file à une allure folle, alors sachons en faire bon usage pour ne pas avoir de regret par la suite. 😊
Pour conclure, je voudrais toutefois mentionner le fait que pour certaines personnes, plutôt hyperactives, qui ne conçoivent pas la vie autrement que dans l’action et le mouvement continus pour être bien, pleines d’énergie, ralentir le rythme ne sera peut-être pas quelque chose qui leur conviendra. C’est précisément ce rythme effréné qui les anime et les épanouit. En réalité, ce que je souhaitais expliquer à travers cet article, c’est que le rythme de votre vie ne doit pas vous être imposé, vous n’avez pas à le subir. À chacun de choisir son propre rythme de croisière pour se sentir bien, qu’il soit rapide ou lent finalement. Alors, oui, je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, chacun a des obligations… mais ça ne mange pas de pain d’y réfléchir et d’essayer de changer les choses si vous en ressentez le besoin ! ^^ Vous arriverez toujours à trouver une solution, j’en suis sûre.
Sur ces bonnes paroles, je vous laisse avec quelques astuces pour apprendre à prendre son temps. 😊
✿ Apprendre à prendre son temps ✿
➽ Ne plus porter de montre ! C’est tout bête mais ça a vraiment changé ma vie. Il y a des années de ça, la pile de ma montre a lâché. À cette époque-là, je portais ma montre du matin au soir, je ne la retirais que pour aller me coucher. J’avais tout le temps les yeux rivés sur l’heure. Eh bien, suite à cela, je n’ai pas changé de pile, et j’ai fait l’expérience de ne plus porter ma montre pendant quelques jours… je n’en ai jamais reporté depuis ! ^^ Ça a été libérateur. Maintenant, quand j’ai besoin – ou seulement envie – de regarder l’heure, je le fais sur mon écran d’ordinateur ou mon boîtier Internet lorsque je suis à la maison, et sur mon portable quand je sors. Il y a en effet suffisamment d’autres moyens de savoir quelle heure il est sans avoir besoin de porter une montre, qui vous incitera davantage à regarder l’heure, en tout cas pour ma part.
➽ Prendre 15 minutes par jour pour soi : lecture, méditation, musique, bain… Ça peut paraître peu, mais c’est toujours ça de pris. Par contre, prenez véritablement ces 15 minutes, juste pour vous, essayez d’en profiter pleinement, sans que votre esprit soit perturbé par autre chose.
➽ Vivre au présent : arrêter de penser à ce qu’on aurait pu/dû faire dans le passé ou à ce qu’on devra faire plus tard. Concentrez-vous sur le moment présent, vivez en pleine conscience. (Ça rejoint un peu les 15 minutes pour soi.)
➽ (Ré-)apprendre à cuisiner : ça, c’est mon domaine de prédilection ! ^^ Il est tout à fait possible de cuisiner des plats très simples, savoureux et rapides en rentrant du travail. Par exemple, surtout en ce moment, le soir réalisez une bonne soupe de légumes de saison : il vous suffit de couper des légumes en morceaux, de les faire légèrement revenir dans un peu d’huile (et encore, cette étape est facultative) et de les mettre à cuire dans une grande casserole d’eau (couvrez les légumes à hauteur) avec du sel et du poivre. Vous pouvez également ajouter un cube de bouillon (salez moins, voire pas du tout, dans ce cas) mais moi je ne me donne pas cette peine. Avec une cocotte-minute c’est encore plus rapide. Après, vous mixez si vous voulez et hop, le délicieux velouté ! Vous pourrez le servir avec des tartines (tapenade, fromage, pesto…). Et puis, farfouillez dans le blog, vous trouverez bien des recettes qui vous tenteront ! 😋
➽ S’aérer : rien de tel que la nature pour s’aérer le corps et l’esprit, remettre les idées en place, se déconnecter des tracas et tâches du quotidien afin de se reconnecter aux choses essentielles. Respirez à plein poumon, sentez la chaleur du soleil vous envelopper, ou au contraire la fraîcheur d’une journée hivernale vous piquer les joues, émerveillez-vous de la beauté du paysage, prenez le temps d’apprécier chaque petit détail.
Et si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez lire l’ouvrage « La slow life en pleine conscience » de Cindy Chapelle (clic sur la photo).
Un bel article. Belle soirée
Oui très joli article chère Stéphanie ! Une expérience que j'expérimente moi aussi par la force des choses: beaucoup de stress au départ mais maintenant une grande qualité de vie qui permet encore plus de créativité, je le confirme!! Marie, l'amoureuse des plantes
Merci ! ^^
Euh… Je suis un peu gênée, je ne vois pas qui tu es ! 😉
Marie-Christine ???
Article bien écrit et vaste sujet de débat. Jeune maman, le temps est une course avec bébé mais avec de l'organisation on arrive à trouver du temps pour prendre le temps. Par exemple, nous faisons un max de corvées le soir en semaine (malheureusement mon fils vu son âge ne peut pas faire moins caca, moins se salir, moins salir, moins boire de lait, ect…) pour être tranquille le week-end et profiter. Et puis pour l'instant, vive Picard.
Coucou Stéphanie, bel article, merci à toi, il fait écho à notre dernière discussion. Il pose des questions essentielles, tu as bien raison : le temps file, il n'est pas question de subir tout le temps quand on a le choix de faire autrement. De gros bisous et à bientôt 😉
Merci Amandine pour ton retour d'expérience ! Et oui, j'imagine bien qu'en étant jeune maman, ça ne doit pas être facile tous les jours ! 😉 C'est bien si vous arrivez à vous organiser pour pouvoir avoir des instants à vous. 🙂 Bisous
Oui ! J'ai pensé à toi justement en couchant mon brouillon sur le blog ! 😉 J'espère que tu arriveras à faire le bon choix, celui qui te convient, et non celui "pour faire plaisir aux autres"… 😉
Un article qui raisonne en moi…pile poil dans ma réflexion du moment. Merci cela va m'aider dans mon cheminement. Bonne soirée
Ah, super ! Je suis bien contente si cela peut t'aider d'une quelconque façon. 🙂
lorsque j'ai vu le titre de ton article…. ça m'a replonger 15 ans en arrière lorsque j'écrivais mon mémoire d'éducatrice spécialisée. A l'époque je réfléchissais sur comment je pouvais répondre au plus juste aux besoins des enfants placés en institution. Et, après avoir fait une petite enquête sur la gestion du temps consacrés aux enfants auprès de mes collègues, je me suis rendue compte, effarée, que nous ne leur consacrions vraiment, individuellement, que 5 mns par jour !!!! Et ces 5 petites minutes arrivaient en fin de journée au moment du baiser du soir… Le reste du temps, l'équipe éducative courait, remplissait le temps d'activités en tout genre, parce que, surtout, il ne fallait pas laisser place à l'inattendu fauteur de trouble potentiel !
Parallèlement, j'avais découver, Edgard Morin et ce que j'ai retenu de plus significatif était "qu'il fallait laisser la place à l'inattendu, parce qu'il est source de merveille, de possible. J'ai alors gardé cette idée en fil conducteur de ma pratique éducative.
Au même moment, j'ai lu un petit livre fabuleux "Du bon usage de la lenteur" de Sansot !
Ca a conforté ce que je savais intuitivement : il fallait prendre le temps de ralentir, de regarder, de découvrir, d'aller vers l'autre et vers soi.
Depuis, j'essaye de garder le cap, surtout dans mon approche auprès des gens que j'accompagne dans mon travail.
D'un point de vue personnel, j'ai vraiment commencé à ralentir il y a 4 ans. Ralentir et regarder. Regarder vraiment ce qui m'entoure. Sentir le moment, l'air, le soleil sur ma peau. Etre dans l'ici et maintenant, selon une formule à la mode. Ca demande de la rigueur car il est très facile de ce laisser dévier !
Pour finir et répondre à ta question " est-ce que mon blog vous apporte quelque chose ?", rassure toi, il apporte beaucoup plus que des recettes de cuisine. Il apporte un lien humain, un échange, un partage et c'est ENORME ! ( j'ai trouvé aussi beaucoup d'informations et de valeur sur "Reptily family" tenu par un passionné du jardin potager.
Dans une société pléthorique, prendre le temps et apprendre à avoir besoin de moi, se contenter de l'essentiel, sous entend de lutter ; contre les préétablis, les regards d'autrui, la tentation permanente de la consommation facile qui comble nos vides affectifs, nos manques de relations vraies.
Ma fille de 26 ans me disait dernièrement qu'elle remerciait ses parents de lui avoir appris, non pas la valeur de l'argent, mais la valeur humaine. Ca m'a rempli de fierté, car je me suis dit que sur ce point, au moins, j'avais bien travaillé !
Bonne soirée et merci à toi pour ta persévérance.
Oh là, là, là, là, mais un grand merci à toi pour avoir eu la gentillesse (et pris le temps !) de me/nous confier ton ressenti et ton vécu ! J'adhère à tout ce que tu dis en lien avec ce que j'ai abordé dans mon article. Quant à ta fille, elle vous a fait l'un des plus beaux compliments que l'on puisse faire, et je suis sûre que c'est une aussi belle personne que sa maman. 😉 Gros bisous
merci Stéphanie.. ma fille fait des études d'arts de l'écran, elle est en dernière année de master, avec, comme autre sujet à défendre : la femme diabolisée au cinéma ( toujours la chasse aux sorcières, et la lutte pour une égalité homme/femme, même au 21eme siècle !!! ). En conséquence, elle sait qu'elle a fait des études qui lui plaisait mais qu'elle peinera à trouvé un travail. Elle a fiat ce choix, pour être au plus près d'elle même et défendre ce en quoi elle croit ! Elle n'a jamais visé un job avec un gros salaire au bout. Elle sait que malgré un bac + 8, elle mangera plus souvent des patates que des langoustes !!! Mais du moment qu'elles soient naturelles, ces patates et cultivées avec amour, n'est-ce pas ce qui compte ?
Ouaouh, bac +8, chapeau ! Oui, tu as bien raison, naturelles et cultivées avec amour… what else ? ^^
Rhaaaa ce sacré temps qui court… Je suis aussi en pleine réflexion et remise en question. Quand j'au eu mon fils, ma vie à été tellement chamboulée avec la reprise du travail où j'avais l'impression de devenir folle car ce rythme nounou boulot dodo et mon fils que je ne voyais plus ����
J'ai tt arrêté et je suis devenue assistante maternelle à mon tour. C'était enfin possible de vivre autrement et de prendre enfin le temps de vivre. Maintenant que je suis à la fin de mon congé parental pour mon 3e enfant, j'aspire à autre chose. Donc je vais creuser tt ça et voir où cela me mène. Mais maintenant, je refuse de vivre selon cette société qui nous mène à l'abattoir. Je veux pouvoir réfléchir et choisir ce que je veux être et devenir. Mon temps est précieux donc j'en fais ce que je veux…
Merci pour cet article qui ns permet de réfléchir un peu sur nos rythmes effrénés. Belle soirée ����
Chauba
Oh, trois enfants, c'est déjà un sacré boulot ça ! ^^ Oui, si tu as la possibilité de choisir ta "voie", fais-le, certains n'ont malheureusement pas cette chance… Merci pour ton commentaire en tout cas !
Désolée de ma réponse tardive… oui c'était bien moi!! (j'aurais bien voulu m'identifier quand je t'ai écrit mais je n'ai pas bien compris comment faire…d'où ma signature à la fin 😉