Alimentation

Une alimentation saine, bonne pour soi et pour l’environnement

Je suis toujours hyper enthousiaste quand je me rends au marché pour faire le plein de bons fruits et légumes sains non traités, locaux et de saison. Parce qu’une alimentation saine est une question de bon sens : c’est bon pour moi, comme pour la planète. Et la base, ce sont les fruits et les légumes. Ça me met littéralement en joie de découvrir ces étals colorés, qui respirent la fraîcheur. Et je suis contente de pouvoir contribuer à faire vivre quelques paysans du coin, respectueux de l’environnement et de notre santé.

Identifier les bons maraîchers

Bien sûr, il y a toujours des revendeurs, ou des maraîchers conventionnels, qui ne respectent pas forcément les saisons, qui ne se fournissent pas toujours localement ou qui utilisent des intrants chimiques en quantité. Ceux-là, je les boycotte, ils ne m’intéressent pas.

Ils sont d’ailleurs assez facilement reconnaissables : des prix beaucoup plus bas, un énorme stand avec des produits non saisonniers et beaucoup trop variés, souvent étiquetés et calés dans les empreintes de plaques en plastique pour ne pas que les produits s’entrechoquent, des produits venant d’autres pays alors qu’on peut trouver les mêmes chez nous (je ne parle pas des fruits et légumes exotiques, qui ne poussent pas sous nos latitudes, mais des tomates, aubergines, citrons, etc.).

Repérer les bons produits

Parfois, il arrive que je découvre un escargot ou une limace dans mon chou ou ma salade, que les fanes de radis aient de petits trous… Quelqu’un est passé par là on dirait ! Cela veut dire qu’il y a de la vie. C’est bon signe. Et puis, il y en a pour tout le monde, c’est bien : cela ne me dérange pas de partager avec l’escargot ou la limace, que j’essaierai de garder en vie, en les déposant dans un coin vert.

Chou bio pour une alimentation saine

Certes, les fruits et les légumes non traités sont souvent moins beaux, moins réguliers. Ils ne sont pas tous de la même taille ou forme. Et pourtant, ce sont ceux qui sont en meilleure santé ! Car ils sont naturels, et la nature fait bien les choses. Et ce goût des produits de saison ! Les belles pommes brillantes (car enduites de cire !) ou les tomates calibrées que l’on trouve toute l’année en conventionnel paraissent en meilleure santé car plus esthétiques, sans aucune partie abimée. Mais c’est un leurre : une santé artificielle, à coup de moult pesticides et fertilisants chimiques. Du dopage.

Du bon sens dans l’assiette

Je vous invite ainsi à faire des choix avisés concernant ce que vous mettez dans votre assiette. En termes de fruits et de légumes, mais aussi concernant tout le reste. L’alimentation est votre première médecine. Acceptez de payer plus cher pour une alimentation saine. Mais aussi pour une rémunération juste de nos paysans locaux (et parce qu’en bio et assimilé, le rendement est beaucoup plus faible et le besoin en main-d’œuvre plus élevé). Votre santé, celle des paysans et de la planète, n’a pas de prix.

Remarque :
Quand je parle de fruits et légumes non traités, ce n’est pas forcément au sens strict du terme qu’il faut l’entendre. J’englobe le petit paysan local qui produit à petite échelle, qui dit ne pas traiter mais n’est pas labellisé (alors, oui, il faut le croire sur parole). Mais aussi l’agriculteur en agriculture raisonnée, en biologique, ou encore en permaculture. Ils pourront avoir recours, de manière très ponctuelle, à des traitements, pour empêcher le développer d’une maladie par exemple. Bien souvent (et toujours en bio), il s’agit de traitements naturels ou dits « verts ». Si en agriculture raisonnée, la réglementation est plus souples, les traitements, naturels ou non, sont généralement peu nombreux, ciblés, avec un dosage restreint et un faible impact environnemental et sanitaire. Certains maraîchers en raisonné ne traitent d’ailleurs qu’avec des produits autorisés en bio, et uniquement lorsque cela est nécessaire.

Ce que je veux surtout dire pas « non traités », c’est qu’il ne s’agit pas d’une agriculture conventionnelle à grande échelle intensive, avec pesticides de synthèse et engrais chimiques à tout-va, nuisible sur tous les plans. (De la même manière, je ne cautionne pas la bio à trop grande échelle, « industrielle », qui peut également s’apparenter à de la culture intensive selon comment elle est pratiquée.)

Les modes de productions cités ci-dessus seront toujours beaucoup plus écolo, avec un impact considérablement moins important sur l’environnement et la santé – même si à des degrés différents – que l’agriculture conventionnelle. Ils sont donc à privilégier, en fonction de votre facilité d’accès à tel ou tel type de maraîcher (AB, raisonné…) et de votre bourse. Optez dans tous les cas pour du local.

Et oui, vous allez me dire que le bio n’est pas parfait, et qu’en magasins bio, on peut trouver des tomates en décembre : eh bien n’en achetez pas ! 😉

Et pour vous aider à vous fournir en bons fruits et légumes de saison, je vous invite à (re)lire mon article 7 façons de soutenir nos paysans et consommer local.

Panier de fruits et légumes sains, bon pour soi et pour l'environnement

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