Cela fait bien longtemps que je souhaitais aborder le sujet du minimalisme. Je dirais bien deux ans. C’est en effet une thématique, ou devrais-je dire un art de vivre, qui m’intéresse beaucoup et dont j’avais ainsi envie de vous parler dans le détail. J’ai tardé pour diverses raisons, mais ça y est, la machine est enfin lancée ! 😉
Au vu de tout ce que je souhaitais partager avec vous, trois articles seront consacrés au sujet. Dans l’article ci-dessous, je vais vous expliquer ce qu’est le minimalisme [si vous sortez d’hibernation et que vous n’avez jamais entendu parler du concept ! 😋] et vous confierai mon expérience personnelle. J’aborderai dans un second article les bienfaits et les avantages que procure cette philosophie de vie ; enfin je vous donnerai des astuces pour cheminer vers le minimalisme et désencombrer votre maison, ainsi que des pistes de lecture pour aller plus loin.
Présentation
Le minimalisme, ou art minimaliste, est à l’origine un courant artistique né dans les années 1960 aux États-Unis, avec comme slogan le fameux « Less is more » (Moins c’est plus). Le minimalisme dans la peinture ou le dessin se distingue alors par des formes basiques, lisses et géométriques, un certain dépouillement : on ne cherche pas à faire passer de messages, sentiments ou émotions par le biais de symboles, formes ou couleurs. Rien ne se cache derrière l’œuvre qu’il faille deviner. On retrouve également à l’époque cet art de la simplicité dans d’autres domaines artistiques tels que la musique ou la sculpture.
Par la suite, le minimalisme s’est développé dans de nombreux domaines de la vie, que ce soit à la maison, au travail, dans les relations avec les autres… Ce mouvement a d’ailleurs particulièrement le vent en poupe depuis quelques années, les nombreuses publications sur le sujet en attestant. Le minimalisme est ainsi très tendance, mais en ce qui me concerne, il ne s’agit pas d’une mode mais bien d’un mode de vie auquel je m’adonne depuis un certain temps déjà et que je ne suis pas près d’arrêter au vu de la décroissance/déconsommation vers laquelle je tends. 😏
Revenir en arrière n’a pas pour moi une connotation négative, bien au contraire : c’est un pas en avant. Pour la planète, mais aussi pour nous, en tant qu’humains. Je pense que l’homme était bien plus heureux et connecté aux autres au « bon vieux temps » qu’aujourd’hui. La faute notamment à l’industrialisation, à la société de surconsommation dans laquelle on (sur)vit et qu’il est grand temps de changer.
À l’époque, les écrans n’existaient pas (ou à peine la télé), on s’amusait d’un rien, on allait faire du vélo, on se retrouvait entre amis ou en famille autour d’un verre ou d’un bon repas, on prenait le temps de discuter… en vrai. Aujourd’hui, nous avons toujours les yeux rivés sur un écran : télévision, ordinateur, téléphone portable… nous nous enfermons sur nous-mêmes et oublions ce(ux) qui nous entoure(nt).
Nous avons également toujours besoin de plus. Ou du moins le croyons-nous. La faute, entre autres, aux publicités qui sont faites pour créer de faux besoins…
Une personne minimaliste, selon la définition la plus répandue et qui vient immédiatement à l’esprit des gens, est quelqu’un qui possède peu de biens matériels, qui réduit les choses à l’essentiel, se limitant à ce qui est important, utile et non futile. C’est quelqu’un qui se contente de peu pour vivre.
Ainsi, la première étape lorsque l’on veut devenir minimaliste est généralement un désencombrement de son lieu de vie, un grand tri dans sa maison. Mais le minimalisme peut tout à fait dépasser ce cadre (et c’est ce qui se produit bien souvent, car une fois qu’on est lancé et qu’on en ressent les bienfaits, on ne s’arrête plus ^^) : en plus de la réduction des biens matériels, une personne minimaliste va souvent chercher à expérimenter tous les domaines de la vie avec simplicité, et sérénité : cela peut passer par l’alimentation, que l’on va vouloir simple et saine, en accord avec les saisons, sans chichis, mais aussi par l’entourage, en essayant de ne fréquenter que des personnes avec lesquelles on se sent vraiment bien, laissant de côté les personnes « néfastes » à notre bien-être, ou encore par l’envie de vivre plus d’expériences enrichissantes et/ou humaines, ou de se connecter davantage à la nature, au lieu d’aller régulièrement faire la tournée des magasins.
Une personne minimaliste a aussi souvent tendance à privilégier le beau, le durable, la qualité, et non la quantité.
Pour moi, le minimalisme n’est pas une sorte de dogme, que l’on doit absolument suivre de telle manière et pas d’une autre. Ce n’est pas quelque chose de fermé, rigide. Le minimalisme peut ainsi avoir plusieurs acceptions, avec un certain degré de souplesse, selon les individus et la définition qu’ils en font.
En effet, le minimalisme est personnel, propre à chacun (et par conséquent assez subjectif, je vous l’accorde). Chaque personne est différente, unique, et a ainsi sa propre perception du minimalisme. Ce n’est à mon sens pas quelque chose qui nécessite d’être extrême, et chacun doit y trouver son niveau de confort et de bien-être. Bon après, entendons-nous bien : il ne faut pas non plus être trop laxiste en laissant la porte ouverte à tout et n’importe quoi : l’idée première du minimalisme reste de posséder peu de biens matériels, et, par conséquent, une maison désencombrée.
Malgré la souplesse que l’on peut accorder au minimalisme, tout le monde ne peut pas entrer dans cette catégorie, il y a quand même des bases à respecter pour pouvoir se qualifier de minimaliste [non mais oh !]. 😉 Je veux dire, posséder 30 paires de chaussures, je ne suis pas sûre que l’on puisse appeler ça du minimalisme. ^^ Bon après, si l’on partait de 60 paires, vous me direz, c’est quand même un bel effort ! 😜
Mon expérience personnelle
Au vu de tout ce que j’ai pu lire ou entendre sur le désencombrement et le minimalisme ces dernières années, je me suis aperçue que j’étais finalement déjà naturellement et inconsciemment dans cette démarche depuis longtemps. En effet, entendre : « Ça y est, j’ai enfin fait le tri dans mes jeans ! Je n’en ai plus que 20 au lieu de 40 ! » , ou encore : « J’ai réussi à me séparer de 4 gros sacs de vêtements ! » [euh… ça doit être toute notre armoire à deux ça ^^], m’a fait réaliser que j’étais déjà bien minimaliste sans le savoir. 😋
Toutefois, j’ai évolué avec les années – et ce n’est pas fini (on évolue tout au long de la vie) – et mon minimalisme s’est accentué, cette fois-ci de manière volontaire et réfléchie. J’avais envie de désencombrer davantage, d’y voir plus clair, au sens propre comme au sens figuré.
Je crois que le cheminement a commencé à se faire véritablement quand j’ai voulu me mettre à réduire mes déchets, que je trouvais bien trop volumineux : j’ai ainsi commencé à avoir moins de cosmétiques (même si je n’en ai jamais eu des tonnes non plus), à mutualiser les produits (un seul produit pour plusieurs usages) : savon de Marseille pour me laver, faire ma lessive… bicarbonate de soude pour faire le ménage, fabriquer mon déodorant… Petit à petit, cela s’est étendu au reste de la maison. Cela s’est fait en douceur, très progressivement, et non de manière radicale, du jour au lendemain. J’ai par exemple attendu de finir mes produits avant de… ben ne plus en acheter ou presque ! 😋 Mais je n’ai pas tout jeter sous prétexte que j’avais décidé de devenir minimaliste.
Je suis en revanche loin de ne posséder que le strict minimum, j’aime avoir un certain confort, mais je tends vraiment à réduire le plus possible les choses dont je peux me passer pour vivre sans frustration. Pour certains objets, il n’y a eu aucun problème à les identifier comme non indispensables à mon bien-être et donc à m’en séparer. Pour d’autres, le cheminement a été/est plus long, cela demande davantage de réflexion… Et ce n’est pas parce que je me considère comme minimaliste que je vais me forcer à renoncer à tout et à vivre d’amour et d’eau fraîche ! ^^
Il faut trouver du plaisir, à la fois dans le fait de se détacher des biens matériels et de s’en séparer, mais aussi dans le fait de conserver certains objets… parfois même juste pour le plaisir, plus que pour leur utilité ! 😉 Il faut parvenir à un équilibre qui nous convient et nous rend heureux. 😏
Pour ma part, je sais que je possède plus de vaisselle ou matériel de cuisine que nécessaire, simplement parce que j’en ai envie, que ça me fait plaisir de pouvoir varier un peu, et notamment pour réaliser les recettes et prises de vue de mon blog. Mais franchement, pour une blogueuse culinaire, je suis quand même sincèrement très, très minimaliste comparé aux autres, je tourne toujours avec les mêmes assiettes, les mêmes bols, les mêmes tissus ! 😉 D’ailleurs, petit aparté, je n’ai quasiment rien acheté : la plupart de ma vaisselle et de mes tissus m’a été donné/offert, ou bien je les ai tout simplement récupérés lors de gratiférias, par exemple. C’est ça aussi, être minimaliste : ne pas succomber aux tentations dans les magasins, ne pas acheter à outrance… Et Dieu sait s’il y a de jolies choses très tentantes ! ^^
Quoi qu’il en soit, l’essentiel dans cette démarche est, je pense, de prendre conscience que l’on consomme/achète trop, que l’on accumule trop de choses qui au final ne sous servent pas ou peu et dont on pourrait allègrement se passer, et d’essayer de changer cela, à son rythme et sans frustration. Et, si ça peut rassurer certaines personnes : dites-vous bien que même si cela peut paraître encore énorme et loin du vrai minimalisme, si tant est qu’il y ait une norme stricte, passer de 50 vernis à ongles à 35 est déjà un pas ! [oui, oui, il y a des gens qui possèdent réellement 50 vernis !] 😋
♫♪ Il en faut peu pour être heureux ♪♫
♪♪ Vraiment très peu pour être heureux ♫♪
♪♫ Il faut se satisfaire du nécessaire ♪♪
Voici à présent une petite liste de mes efforts de désencombrement au fil des ans ; j’y inclus également ce qui était déjà naturellement en place avant ma volonté de devenir minimaliste. Je suis sûre d’oublier des choses car je n’ai jamais fait de liste jusqu’à présent et je vous livre ainsi ce dont je me souviens de mémoire. Au pire, je complèterai la liste si quelque chose me vient à l’esprit ultérieurement. 😉 Ces efforts pourront peut-être sembler peu importants comparé à ceux d’autres personnes partant de beaucoup plus loin que moi, mais comme dit, j’ai toujours été plus ou moins minimaliste sans le savoir donc il n’y a pas eu un gros travail à faire par la suite. Et puis, il y a toujours pire que soi, comme il y a toujours mieux, tout est relatif. 😉
Mes efforts de désencombrement
- À deux, nous n’avons qu’une armoire de vêtements de taille modeste : tous les vêtements d’été comme d’hiver y sont rangés, à l’exception des vestes/manteaux qui se trouvent dans un placard, et des chaussettes et caleçons du Doudou, plus nos gants, écharpes, bonnets et maillots qui occupent deux tiroirs d’une commode en comportant cinq. Dans cette fameuse armoire de vêtements, se trouvent aussi les serviettes de bain, des sacs à dos et de voyage, nos deux matelas pour la plage [les galets ça fait mal ! ^^]… Donc vraiment, je pense que notre quantité de vêtements est plus que correcte. Bon, par contre, j’avoue, je pourrais faire un effort concernant les foulards et écharpes : j’en ai bien plus que nécessaire… Prochaine étape donc ! 😉
- Il fut un temps, nous avions un four à micro-ondes, dont nous nous sommes séparés depuis belle lurette maintenant. Pour la petite histoire, mon frère avait acheté un appartement contenant un four à micro-ondes qu’il ne souhaitait pas conserver, à l’époque où moi-même j’emménageais avec le Doudou (il y a 10 ans ^^). Il nous l’avait ainsi donné. De moi-même, je crois que je n’en aurais jamais acheté ; mes parents n’en ont jamais eu et du temps où je vivais avec eux, cela ne nous a jamais manqué. Bref, je l’ai viré depuis des lustres : exit le four aux ondes néfastes et bienvenue à davantage de place sur mon plan de travail ! ^^ C’est fou mais je me souviens qu’à l’époque, ce changement avait apporté une grande différence, je trouvais mon plan de travail nettement plus épuré et esthétique sans cette grosse verrue. 😉
- Je n’ai pas de bouilloire, ni de grille-pain : si je veux faire chauffer de l’eau pour une infusion, je le fais à la casserole ; si je veux griller du pain, j’ai un four qui s’en charge très bien. Inutile de cumuler des appareils ayant la même fonction et prenant de la place.
- J’ai fait du tri dans mes ustensiles de cuisine et ma vaisselle. Bon, au final je n’ai pas enlevé des tonnes de choses (pour la bonne et simple raison que je N’ai PAS des tonnes de choses, mais aussi parce que, ne l’oublions pas, je crée des recettes de cuisine pour ce blog et ailleurs, et j’aime ainsi avoir un minimum de choix). Je me suis séparée, entre autres, de petits récipients divers et variés, de quelques moules en aluminium et en silicone, ainsi que d’une vieille sauteuse en Téflon. Autant supprimer tout ce qui est mauvais pour la santé.
Petite parenthèse : il faut savoir que je ne jette quasiment jamais rien à la poubelle. Soit ça va à la déchetterie où c’est trié, lorsque ce n’est plus utilisable, soit ça part chez ma mère, ou devrais-je plutôt dire ça « repart » chez ma mère ! En effet, bien souvent, c’est elle qui m’a donné des choses pour mon chez moi (mes parents ne sont pas minimalistes et ont tendance à accumuler ^^). Quand je n’en veux plus, pour x raison, ça retourne donc souvent à l’envoyeur. 😛 Sinon, je vends ou donne. Je fonctionne comme ça pour tout. Car pour moi le désencombrement ne doit pas donner lieu à du gaspillage. Je n’approuve pas quand des personnes veulent devenir minimalistes du jour au lendemain, comme ça, sur un coup de tête, et qu’elles font un grand vide chez elles, en jetant tout. Selon moi, c’est incohérent : le minimalisme étant une pratique visant à réduire la consommation d’objets, le superflu, je trouve qu’il revêt un aspect écologique. Jeter ne doit ainsi être fait qu’en dernier recours. - En ce qui concerne la salle de bains, je n’ai jamais croulé sous les produits de soins et de beauté mais je cherche malgré tout toujours à en diminuer la quantité, même si pour la plupart je ne les achète pas mais les fabrique moi-même. Je possède un savon de Marseille, d’Alep ou autre savon naturel pour la toilette, un shampoing que nous utilisons en commun avec mon compagnon, un déodorant et une crème pour le visage que je fais moi-même, j’utilise de l’eau de rose produite par mon frère, de l’argile verte – un gros pot qui me dure bien un an au bas mot – que j’utilise généralement pour faire des masques et ponctuellement en cataplasme pour mes douleurs aux pieds. J’ai quelques huiles végétales et essentielles. Bref, mes cosmétiques se résument à peu près à cela.
Je ne me maquille pas, mais il m’arrive, très rarement, de masquer mes boutons à l’aide de mini-mini touches de fond de teint. 😛 Je sais que ce n’est pas bon de faire cela, et j’essaie d’ailleurs de le faire de moins en moins et d’assumer mes boutons en public, mais parfois, selon les situations ou surtout l’ampleur des dégâts sur mon visage, je ne résiste pas ! 😞 J’ai également un sèche-cheveux, que je n’utilise qu’en hiver, et une tondeuse avec laquelle je coupe les cheveux du Doudou, ce qui lui évite d’aller chez le coiffeur et qui est hyper rentable ! 😉
Malgré ce « peu » de produits ou objets que j’utilise quotidiennement ou du moins régulièrement, je trouve ma salle de bains encore trop encombrée. Car il y a aussi la brosse à cheveux, les brosses à dents, les ciseaux, le coupe-ongles… les médicaments, auxquels nous n’avons d’ailleurs quasiment jamais recours mais que l’on garde au cas où [vous savez, ce fameux piège du « au cas où » qui nous conduit à tout conserver ?!?], pour les rares fois où l’on n’arrive pas à se soigner naturellement, mais aussi parce qu’on ne veut pas jeter (les dates de péremption ne veulent bien souvent rien dire, les médicaments sont généralement encore utilisables bien des années après pour la plupart).
Bref, c’est too much et absolument pas assez minimaliste à mon goût. Mais à ma décharge, j’ai une petite salle de bains avec peu d’espace de rangement. Si c’était plus grand, plus aéré et avec plus de possibilités de rangement, je suis sûre que l’impression ne serait absolument pas la même et que je trouverais ma salle de bains finalement relativement minimaliste. 😉 Je veux dire, c’est vrai, je ne collectionne pas les gels douche, shampoings, crèmes, brosses et peignes… Je n’en ai généralement qu’un de chaque, donc bon (et j’ai même pas de gel douche) ! ^^ Tout est une question de « perspective ». 😉 - J’adore lire, mais j’ai appris à ne conserver que peu de livres. Cela a été un sacré cap à franchir, moi qui pensais toujours que j’aurais une méga bibliothèque remplie de livres quand je serai grande, et qui voulais garder tous les livres que j’avais lu dans ma vie ou presque, mais au final je ne le regrette absolument pas. Quand je vois que je commence à en accumuler trop, que ça ne rentre plus dans la bibliothèque, je fais du tri et je vends/donne les livres dont je suis prête à me séparer. De toute façon, hormis quelques-uns, on ne les relit jamais. Je conserve uniquement ceux qui comptent pour moi, à l’instant T.
- J’ai diminué le nombre de bibelots : sans en avoir énormément, les quelques-uns que je pouvais posséder étaient vraiment superflus car je me rends compte aujourd’hui qu’ils n’apportaient rien du tout au niveau de la décoration et de l’ambiance de mon appartement. Trop petits, mal positionnés, rien n’allait spécialement ensemble, ça ne créait aucune atmosphère. Ils ne servaient juste à rien, à part prendre la poussière ! ^^ Je n’ai cependant pas abandonné tout objet décoratif, mais je préfère aujourd’hui avoir deux ou trois objets décoratifs un peu plus gros, avec un peu plus de cachet peut-être, et surtout davantage de plantes. Du vivant plutôt que de l’« inanimé ». Ça a un côté zen et énergisant à la fois. Ça amène la nature à l’intérieur et ça me met en joie. 😏
- Dans un autre domaine, je me suis également rendue compte que mon ordinateur n’était pas assez épuré à mon goût. Le bureau notamment, lorsqu’il est trop chargé, a un effet négatif sur moi : trop d’icônes, de dossiers… Ça ne me va pas, ça fait fouillis, ça me fatigue rien que de le regarder et ne me donne pas envie de travailler. J’ai ainsi pris l’habitude de régulièrement faire le tri, ordonner, supprimer chaque fois que possible, afin d’avoir un bureau le plus minimaliste possible tout en restant pratique, avec certains dossiers demeurant bien en évidence pour me faciliter la vie.
Cela a récemment entraîné l’envie (le besoin ?) d’aller plus loin et de faire le tri dans tout mon ordinateur, et notamment dans les programmes inutiles que j’ai supprimés, mais aussi et surtout dans les innombrables photos que j’avais pu accumuler, certaines en plusieurs exemplaires tant les différences sont à peine perceptibles. Même si ça ne se voit finalement pas, à moins d’aller farfouiller dans les dossiers de l’ordinateur, ça a créé un sentiment de netteté, d’allègement, tant au niveau de mon ordinateur (dont l’espace de stockage, qui commençait à saturer, a ainsi été augmenté), qu’au niveau de mon esprit. 😏
Et vous, avez-vous effectué des changements pour avoir une maison plus minimaliste ? Si oui, lesquels ? Avez-vous rencontré des difficultés ?
Retrouvez le deuxième et le troisième volets consacrés au minimalisme :
Le minimalisme : bienfaits et avantages – Partie 2/3
Le minimalisme : astuces pour désencombrer et pistes de lecture – Partie 3/3
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Effectivement tout comme toi je me suis rendue compte que j'étais déjà "minimaliste" quand j'ai récemment déménagé. J'avais envie de conserver uniquement l'essentiel : déjà parce que je passai d'une maison à un appartement et ensuite parce que conserver pour conserver n'a aucun sens ! J'ai jeté, vendu, donner à des associations et je vis maintenant dans un lieu qui me ressemble plus avec quasiment aucun bibelot. Ce qui facilite grandement le ménage et apporte également plus "d'air".
Le plus dur a été pour les livres : je lis beaucoup et j'aime avoir "mes" livres près de moi. Et bien j'ai réussi à ne conserver que ceux de mes auteurs favoris. J'avoue néanmoins que j'en ai mis en dépôt chez ma maman car je ne peux me résoudre à m'en séparer pour le moment.
Je suis tout à fait d'accord avec toi que ce "désencombrement" physique permet d'alléger également l'esprit.
J'attends avec impatience la suite de ton article !
Ah ! Toi aussi tu voues une passion aux livres et tu as du mal à t'en détacher ! ^^ Moi c'était pareil, comme tu as pu le lire, mais maintenant j'arrive assez facilement à faire la part des choses et à me dire : "celui-là est instructif, ou m'a marqué : je le garde car je pense que je pourrai le relire un jour, voire le prêter à un(e) ami(e). Celui-là en revanche, n'est qu'un roman parmi tant d'autre, je peux m'en séparer". Et franchement, quand on se met à désencombrer, au début ça peut paraître dur, car on a envie de tout garder, mais après ça va tout seul ou presque, ça devient beaucoup plus facile quand tu prends l'habitude et que tu portes un autre regard sur les possessions personnelles. 😉
j’avoues avoir beaucoup d e mal à me séparer de mes affaires ! petite nous déménagions tous les 2 ans a cause du travail de mon père, ma mére faisait du tri par le vide… lorsque j’ai enfin eu mon chez moi j’ai ressenti le besoin de tout garder (ça va d e l’élastique des radis aux fringues trop petites) ; heureusement depuis quelques années je me soigne (!) mais c’est toujours un creve coeur pour moi de me separer de quelque chose même si cela ne me sert plus.
Ah oui, c’est très intéressant ce que tu me dis là ! J’imagine en effet que le fait d’avoir eu cette enfance particulière, où tu devais sans cesse te séparer de choses, alors que tu n’avais rien demandé, a dû te marquer ! Aujourd’hui, ce vide, ce manque que tu as eu petite, inconsciemment ou non, tu veux le remplir. Mais ce serait bien que tu arrives à ne plus souffrir de la séparation d’avec tes objets, maintenant que c’est toi qui décides… et surtout si ça ne te sert plus ! 🙂 Après tout, qu’est-ce que tu risques à te séparer de quelque chose dont tu n’as plus l’utilité ? À part faire des heureux avec, je ne vois pas 😉